Supports : mémoire, reliure main
Dans une démarche de partage culturel, ce mémoire ouvre une fenêtre sur les productions mises à l’index au sein des sociétés d’Afrique subsaharienne et cherche à rendre visible l’acte d’écriture vernaculaire en terres africaines.
Dès la fin du XIXe siècle, l’Afrique est massivement divisée et soumise par les forces impérialistes, marquant ainsi le début de l’ère coloniale et de l’effacement progressive des créations culturelles. Entre surimposition des langues coloniales et utilisation forcée du système d’écriture latin, le continent africain et ses nombreux peuples n’ont cessé d’être perçus au fil du temps comme un seul et même territoire dépourvu d’écriture.